Béatrice Uria-Monzon

Soprano

fr
	<p>© Bernard Martinez</p>

© Bernard Martinez

Béatrice Uria Monzon a profondément marqué le rôle de Carmen, dont elle a été l’une des plus grandes interprètes sur toutes les scènes nationales et internationales : Opéra de Paris, Chorégies d’Orange, Toulouse, Bordeaux, Venise, Vérone, Palerme, Turin, Metropolitan Opera de New York, Houston, Cleveland, Madrid, Barcelone, Buenos Aires, Staatsoper et Deutschoper de Berlin, Tokyo, Osaka, Moscou.

Depuis plusieurs années, sa voix évoluant vers le répertoire de soprano, Béatrice Uria Monzon interprète sa première Tosca en Avignon puis reprend ce rôle à l’Opéra de Paris, Berlin, la Scala de Milan, Budapest.

S’imposant d’emblée dans cette nouvelle tessiture, elle enchaine Lady Macbeth en 2016 au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles et au Capitole de Toulouse, la Comtesse de Sérisy dans l’ouvrage de Luca Francesconi Trompe-la-Mort, création mondiale à l’Opéra de Paris en 2017, Adriana Lecouvreur à Saint-Étienne, Margherita et Elena dans Mefistofele de Boïto aux Chorégies d’Orange, La Gioconda au Théâtre Royal de la Monnaie en 2019, Madeleine de Coigny dans Andrea Chénier.

On a pu l’entendre récemment à l’Opéra de Paris dans Yvonne, princesse de Bourgogne, rôle de la Reine Marguerite, dans Gioconda à Toulouse, ainsi que dans deux créations contemporaines – de Zad Moultaka, Hémon à l’opéra de Strasbourg et de Marc-André Dalbavie, Le Soulier de satin à l’Opéra de Paris.

Avant ce changement de tessiture elle a chanté les ouvrages français du XIXe siècle, Dalila, Chimène, Charlotte, Hérodiade, Margared (dans Le Roi d’Ys), les héroïnes de Berlioz, Juliette, Béatrice, Marguerite, et le rôle de Didon à Strasbourg, Marseille, Genève et Berlin.

Elle a également abordé le répertoire allemand avec Ghita (Der Zwerg), Vénus dans
Tannhäuser à l’Opéra de Paris, l’Opéra de Rome, au Théâtre du Liceu de Barcelone, et chante Judith en hongrois dans Le Château de Barbe-Bleue de Bartók à l’Opéra de Paris.

Béatrice Uria Monzon approche le répertoire italien avec Eboli, Amneris, Favorita mais ce sera Santuzza, chanté aux Chorégies d’Orange, qui sera décisif dans sa nouvelle carrière de soprano.
 

D'amour, l'ardente flamme

9 au 11 décembre 2021

Colloque - Le cœur et ses raisons dans l'opéra français au XIXè siècle

En savoir plus