Malmené par le fleuriste qui l’emploie, Seymour cultive en secret une plante exotique. Problème : l’étrange végétal est carnivore… Un spectacle déjanté et familial, dans la pure tradition de cette comédie musicale à succès, drôle et horrifique à la fois.

La Petite Boutique des horreurs, les extraits du spectacle
Le film américain de 1960, signé Roger Corman, est une comédie d’horreur dont le succès inspira à deux collaborateurs des Studios Disney, l’auteur Howard Ashman et le compositeur Alan Menken, la comédie musicale Little Shop of Horrors. Créée en 1982 à Broadway (Off-Broadway), elle a gardé l’affiche pendant cinq ans d’affilée et à son tour inspiré un film musical à Frank Oz, en 1986.
Cette production imaginée par Maxime Pascal, et mise en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, poursuit la tradition de la comédie musicale, dans une version française d’Alain Marcel, et à grand renfort de surprises scéniques. Les artistes de la Nouvelle Troupe sauront faire hurler de rire et d’horreur le public de la salle Favart, dans un spectacle déjanté et familial.
Comédie musicale d'Alan Menken sur un texte d’Howard Ashman. Créée à Broadway le 6 mai 1982.
Adaptation française d’Alain Marcel
Nouvelle orchestration d’Arthur Lavandier (voir sa biographie)
Basé sur le film de Roger Corman, Scénario de Charles Griffith.
Production originelle au WPA Theatre (Kyle Renick, Directeur de production).
Production originelle à l’Orpheum Theatre, New York City par le WPA Theatre, David Geffen, Cameron Mackintosh et la Shubert Organization.
Direction musicale Maxime Pascal • Mise en scène Valérie Lesort et Christian Hecq • Avec Marc Mauillon, Judith Fa, Lionel Peintre, Damien Bigourdan, Sofia Mountassir, Laura Nanou, Anissa Brahmi, Daniel Njo Lobé, Sami Adjali • Orchestre Le Balcon
Voir toute la distribution115, 95, 80, 65, 40, 30, 15, 6€
2h15, entracte compris - Salle Favart
Spectacle en français, surtitré en français et anglais
A partir de 12 ans.
Chaque année, des opéras sont accessibles en audiodescription. Des programmes en braille et en gros caractères sont disponibles gratuitement sur place. Un dispositif de « Souffleurs d’images » est aussi disponible sur demande.
Chaque année, des opéras sont accessibles en audiodescription. Des programmes en braille et en gros caractères sont disponibles gratuitement sur place. Un dispositif de « Souffleurs d’images » est aussi disponible sur demande.
16 emplacements spécifiques sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, sur réservation au guichet ou par téléphone. Ascenseur accessible par le 5 rue Favart.
01 70 23 01 44 | accessibilite@opera-comique.com
16 emplacements spécifiques sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, sur réservation au guichet ou par téléphone. Ascenseur accessible par le 5 rue Favart.
01 70 23 01 44 | accessibilite@opera-comique.com
Le théâtre est équipé de casques et boucles magnétiques, à retirer gratuitement au contrôle les jours de représentation, en échange d’une pièce d’identité.
Le théâtre est équipé de casques et boucles magnétiques, à retirer gratuitement au contrôle les jours de représentation, en échange d’une pièce d’identité.
Des représentations inclusives et accueillantes pour les personnes avec autisme, polyhandicap, handicap mental ou psychique, maladie d’Alzheimer…
Des représentations inclusives et accueillantes pour les personnes avec autisme, polyhandicap, handicap mental ou psychique, maladie d’Alzheimer…
Prologue
Une voix prophétique annonce qu’un péril mortel s’apprête à frapper le genre humain.
Acte I
Modeste fleuriste au bord de la faillite, Mushnik s’apprête à fermer définitivement boutique et à licencier ses jeunes employés, Seymour et Audrey. Mais Seymour lui présente une plante étrange, apparue après une éclipse totale de Soleil, et qu’il a nommée Audrey II en hommage à sa collègue qu’il aime en secret.
Exposée en vitrine, Audrey II relance immédiatement le commerce. Mais Seymour comprend par inadvertance que pour la nourrir, le sang doit se substituer à l’habituel arrosoir d’eau…
Sa découverte érige Seymour en héros du quartier et bientôt des médias. Maltraitée par son fiancé Orin, Audrey rêve d’une vie plus sereine à ses côtés. De fait, Orin est devenu dentiste pour satisfaire son goût de la violence. Il conseille à Seymour de s’enfuir avec la Plante pour faire fortune. Mais Mushnik propose à Seymour de l’adopter. La boutique est renommée, de « Mushnik – Au Jardin du Ghetto » en « Mushnik et Fils ».
La Plante s’avère douée de parole mais toujours plus assoiffée, et Seymour n’y suffit plus : l’anémie le menace. Ne supportant pas qu’Audrey soit battue, Seymour décide de livrer Orin à la Plante en le piégeant dans son cabinet. Le rendez-vous médical menace de mal tourner pour Seymour, mais Orin est pris à son propre piège, celui d’un gaz hilarant qu’il s’administre avant toute opération chirurgicale. Il meurt asphyxié et Seymour offre son corps à la Plante.
Acte II
Dans la boutique, le téléphone ne cesse de sonner et les commandes affluent. Soulagée par la disparition d’Orin, Audrey se réconforte dans les bras de Seymour. Or la police recherche le dentiste disparu. Craignant les soupçons de Mushnik, Seymour l’invite à récupérer la recette du jour dans la Plante, à laquelle son patron fournit ainsi un nouveau repas…
Seymour est harcelé par les médias, et surtout par la Plante affamée dont il songe désormais à se débarrasser. Alors qu’il est parti lui chercher de la viande, Audrey se laisse piéger par la Plante. Seymour la secourt mais elle est grièvement blessée : elle préfère se sacrifier pour que la boutique continue à prospérer.
Face à une proposition commerciale alléchante, celle de bouturer la Plante pour en équiper chaque foyer, Seymour tente d’anéantir Audrey II. En vain : elle le dévore à son tour.
Finale
Seymour, Audrey, Mushnik et Orin morts enjoignent le public à tuer la Plante, mais il est trop tard : elle envahit le théâtre.
Par Agnès Terrier
Si l’on considère que l’Opéra-Comique est le temple du théâtre parlé-chanté, qu’Offenbach s’en est inspiré pour développer le genre de l’opérette, et que la comédie musicale est un dérivé de celle-ci à partir de l’Entre-deux-guerres, alors la comédie musicale a toute sa place à l’Opéra-Comique !
Ces genres ont historiquement fait la part belle aux sujets de société et aux musiques populaires, et parié sur les émotions d’un large public, en mobilisant des interprètes aussi agiles dans la comédie et la danse que dans le chant et l’usage astucieux du costume. Le premier cinéma s’est d’ailleurs nourri des intrigues, des talents et des compositions qui faisaient florès à l’Opéra-Comique et dans les théâtres d’opérette.
Le titre La Petite Boutique des horreurs est connu dans le monde entier pour désigner à la fois deux films, de 1960 et 1986, et une comédie musicale, créée à New York en 1982, dans une petite salle de l’Off-Off-Broadway. C’est celle-ci, écrite par Howard Ashman et composée par Alan Menken – deux figures majeures des Studios Disney – que nous jouons, dans une adaptation française réalisée en 1985 par Alain Marcel.
Arthur Lavandier signe une nouvelle orchestration qui déploie les saveurs de la partition, originellement conçue pour un très petit théâtre, et qui se présente comme le catalogue virtuose des tendances du rock’n’roll et de la pop des années 1950-1960, celles qu’on entendait dans les rues de New York et qu’on commençait à découvrir à la radio.
À l’Opéra-Comique, l’œuvre reste ce qu’elle doit être : immersive, déjantée et plutôt horrifique, avec ses personnages de marginaux aspirant à participer au rêve américain, qu’interprètent nos artistes issus de tous les horizons, musical, opéra et cinéma. L’ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal et les prodiges scéniques concoctés par Valérie Lesort, Christian Hecq et leurs complices rendent justice non seulement à la qualité musicale de La Petite Boutique, mais aussi à sa véritable dimension : celle d’une fable.
C’est l’histoire d’une plante qui transforme en cauchemar la vie de son découvreur, un fleuriste qui se rêvait horticulteur. Le conte, qui tient plus des mythes de Frankenstein et de Faust que des réalités botaniques, annonce une possible revanche de la nature sur notre humanité matérialiste et bornée : n’est-ce pas ce que représente ce végétal endémique et dévorant ?
Avant d'entrer en salle
15 minutes pour tout savoir sur l'œuvre et le contexte de sa création avec la dramaturge du théâtre, ainsi qu'une présentation des plantes carnivores par un médiateur du Palais de la Découverte.
Salle Bizet | Gratuit sur présentation du billet
Rendez-vous décomplexé avec un chef de chœur pour découvrir en chantant quelques airs de l’opéra que vous vous apprêtez à voir !
Foyer Favart | Gratuit sur présentation du billet
Le bar propose une restauration légère et des rafraîchissements dès l’ouverture des portes du théâtre.
Vous pouvez réserver par avance vos collations au bar en cliquant ici.
Accessibilité
Séance Relax
Une séance Relax est proposée le dimanche 11 décembre 2022
Il s'agit d'un dispositif d’accueil inclusif bienveillant, visant à faciliter la venue au théâtre de personnes dont le handicap peut entraîner des comportements atypiques et imprévisibles pendant la représentation.
Le dossier Facile à lire et à comprendre (FALC) de La Petite Boutique des horreurs se trouve ici
Audio description
Les séances du dimanche 11 et mercredi 21 décembre 2022 sont accessibles en audio description.
Un dispositif de « Souffleurs d’images » est aussi disponible sur demande à ces dates.
Pour plus d'informations, consultez notre page accessibilité.
Distribution

























Basé sur le film de Roger Corman, Scénario de Charles Griffith
Production originelle au WPA Theatre (Kyle Renick, Directeur de production)
Production originelle à l’Orpheum Theatre, New York City par le WPA Theatre, David Geffen, Cameron Mackintosh et la Shubert Organization
« Little Shop of Horrors est présenté en accord avec
Music Theatre International (Europe) www.mtishows.eu
et l'Agence Drama – Paris – www.dramaparis.com
Avec le soutien de
Cette production est soutenue par Aline Foriel-Destezet, Mécène principale de l’Opéra Comique.
La Fabrique du spectacle
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La Petite Boutique des horreurs, les extraits du spectacle

La Petite Boutique des horreurs : la bande annonce

Rencontre avec Valérie Lesort et Christian Hecq | La Petite Boutique des horreurs

Rencontre avec Maxime Pascal | La Petite Boutique des horreurs

La Petite Boutique des horreurs - Décembre 2022 © Stefan Brion
Lionel Peintre (Mr Mushnik) et de gauche à droite, Anissa Brahmi (Ronnette), Laura Nanou (Chiffon), Sofia Mountassir (Crystal)

La Petite Boutique des horreurs - Décembre 2022 © Stefan Brion
Judith Fa (Audrey), Damien Bigourdan (Orin Scrivello)
La Petite Boutique des horreurs - Décembre 2022 © Stefan Brion
Judith Fa (Audrey), Marc Mauillon (Seymour)
La Petite Boutique des horreurs - Décembre 2022 © Stefan Brion
Lionel Peintre (Mr Mushnik)
Répétition du spectacle La Petite Boutique des horreurs au petit théâtre (Salle de répétition) © Stefan Brion

Répétition du spectacle La Petite Boutique des horreurs au petit théâtre (Salle de répétition) © Stefan Brion
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