Retour sur la rencontre avec Thomas Jolly du samedi 18 février 2017

Publié le 20 février 2017
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Décidément, Thomas Jolly est partout. Le jeune metteur en scène, infatigable causeur et prosélyte du théâtre, était au foyer Diaghilev du Théâtre du Châtelet samedi 18 février, en compagnie de Sylvain Ledda, spécialiste de Musset, à l’occasion d’une rencontre animée par Agnès Terrier qu’on ne présente plus. De l’assemblée de curieux assis devant eux fusent nombre d’éloges, aussi sincères que les reproches – rares, certes, mais sans lesquels les doutes restent, la conversation n’est que trop molle. Or la passion est le maître mot de ces presque deux heures d’histoire, d’anecdotes et d’analyses, que quelques clichés viennent ici immortaliser.

Thomas Jolly ‏« On se rencontre tout à l'heure ! »
Thomas Jolly ‏« La mise en scène est déjà présente dans la musique... Malheureusement, je ne vous apprends rien, Jacques est mort... »
Sylvain Ledda « La substitution des rôles entre Marinoni et le prince de Mantoue montre la vacuité du pouvoir »
Thomas Jolly ‏« Pour moi ce sont 2 clowns... Ces êtres qui se disent raisonnables et qui décident du sort des peuples... »
Thomas Jolly ‏« On n'a pas besoin de mettre des baskets aux personnages pr faire comprendre les résonances de l'œuvre ds l'actualité » 

Fantasio

Jacques Offenbach

12 au 27 février 2017

Dans la lignée des Contes d’Hoffmann, la partition d’Offenbach, sur une histoire de Musset, avait en partie disparu dans l’incendie de l’Opéra Comique. Avec une mise en scène signée Thomas Jolly, le spectacle renaît de ses cendres.

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