Pour le #StoriesMW, on vous raconte ici les 6 souvenirs les plus marquant de 6 femmes qui travaillent à l’Opéra Comique.

Marion Gauchard
Mon souvenir le plus marquant à l’Opéra Comique est celui de l’avis favorable de la commission de sécurité et d’accessibilité autorisant l’ouverture au public du théâtre après 20 mois de travaux en mars 2017. Le sésame permettant au théâtre de reprendre son activité et la valorisation du travail mené par les équipes du chantier pendant les travaux. C’est aussi une page qui se tourne, l’aboutissement d’un projet.

Alice Bloch
En 1994, j’étais là depuis un an, je me rappelle particulièrement du dernier jour du chantier de rénovation du chauffage de l’Opéra Comique. Mon futur mari, qui était dans l’équipe de rénovation, est apparu dans mon bureau pour vérifier que je n’avais pas trop froid. Ça m’a chamboulé, on ne s’est plus quitté depuis.

Emmanuelle Rista
Je dis toujours : les régisseurs servent le spectacle. Je suis au service des productions. Mon souvenir le plus marquant c’est quand Pierre-Francois Lizée, mon prédécesseur, est venu me voir un jour et m’a dit « La Somnambule de Bellini, c’est pas moi qui la fait, c’est toi. Tu es prête. » C’était ma première régie générale.

Agnès Terrier
Parmi toutes nos magnifiques soirées, celle du 13 novembre 2014 était particulièrement fabuleuse et émouvante : dans une salle pleine à craquer, l'ouverture de la saison du tricentenaire retransmise en direct sur Arte, un spectacle virtuose retraçant l'histoire de l'Opéra Comique, mis en scène par Michel Fau, dirigé par François-Xavier Roth, filmé par François Roussillon, avec la contribution de dizaines d'artistes, dont Jérôme Deschamps dans une version burlesque de Pelléas et Mélisande.

Maria Chiara Prodi
L’année dernière quand nous avons organisé l’Opéraoké dans la fanzone de l’UEFA j’étais enceinte de plusieurs mois. Je me suis mis au milieu du terrain de foot et j’ai pris une photo de mon ballon. Un an plus tard, mon fils marche et il commence à assister aux répétitions et à rencontrer des chefs d’orchestre.

Christelle Morin
Quand nous avons vidé le central costumes, on s’est rendu compte de l’espace qu’il y avait, on n’avait jamais pu le voir avant. Et après quand on est revenu après deux ans de travaux et qu’ils avaient percé une ouverture pour faire passer de la lumière naturelle dans tous les espaces de travail, c’était magique.