Hélène Guilmette

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	<p>Helene Guilmette © Luc Robitaille</p>

Helene Guilmette © Luc Robitaille

Diplômée en éducation musicale et en piano de l’Université Laval de Québec, Hélène Guilmette a reçu sa formation vocale auprès de Marlena Malas à New-York. Saluée pour son timbre lumineux, sa musicalité raffinée autant que pour son abattage scénique, la soprano québécoise Hélène Guilmette poursuit une brillante carrière internationale depuis son Deuxième prix au prestigieux Concours Reine Élisabeth de Belgique en 2004. 

Elle se distingue par son répertoire varié passant aisément du répertoire baroque (Rameau, Händel), au classique (Glück, Haydn et Mozart) et au répertoire français des 19 et 20ème siècles (Massenet, Poulenc, Debussy). 

On a notamment pu l’entendre dans les rôles de Soeur Constance (Dialogues des Carmélites) au Bayerische Staatsoper de Munich, à Nice, au Canadian Opera Company de Toronto ainsi que Blanche de la Force à Lyon et au Teatro Comunale de Bologne; Pamina (La Flûte enchantée) à la Monnaie de Bruxelles ; Princesse Laoula (L’Étoile) au Dutch National Opera et au Royal Opera House de Londres; Susanna (Les Noces de Figaro) à Angers-Nantes, Lille, Montréal, Montpellier et en concert au Théâtre des Champs-Élysées; Musetta (La Bohème) à l’Opéra de Québec; Mélisande (Pelléas et Mélisande) à l’Opéra de Lyon et en concert avec l’Orchestre symphonique de Montréal ; Leila (Les Pêcheurs de perles) à Limoges et Reims; Amour (Orphée et Eurydice) à l’Opéra National de Paris puis Eurydice à Angers-Nantes, au Maggio Musicale Fiorentino, à Lausanne et à l’Opéra-Comique de Paris; Thérèse (Les Mamelles de Tirésias) à Lyon, à l’Opéra-Comique de Paris et en concert avec le BBC Symphony orchestra; Sophie (Werther) à Bruxelles, Strasbourg, Lille et à l’Opéra national de Paris ; Hébé, Phani et Fatime (Les Indes galantes) et Télaïre (Castor et Pollux) au Capitole de Toulouse; Oriane (Amadis de Gaules) à l’Opéra Royal de Versailles et à l’Opéra-Comique ; Nadia (La Veuve joyeuse) et Hélène (Le Timbre d’argent) à l’Opéra-Comique ; Andromède (Persée) à Metz, Versailles et au Théâtre des Champs-Elysées ; Frasquita (Carmen) aux Chorégies d’Orange et à Avignon ; Servilia (La Clémence de Titus) et Zerlina (Don Giovanni) à l’Opéra de Montréal ; Pedro (Don Quichotte) au New-National Theater de Tokyo et à Avignon ; Mélisande (Ariane et Barbe-Bleue) à l’Opéra National de Paris, Alphise (Les Boréades) à l’Opéra de Dijon, Cendrillon (Cendrillon de Massenet) à l’opéra national de Lorraine… 

Hélène Guilmette s’est également produite en récital et en concert au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Teatro Colòn de Buenos Aires, au Festival d’Istanbul, aux Schubertiades de Schwarzenberg, à l’Auditorium Parco della musica de Rome, au Barbican Center de Londres, au City Recital Hall de Sydney, au Roy Thompson Hall de Toronto, au Carnegie Hall de New-York, au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, au Benaroya Hall de Seattle… dans des œuvres telles que le Stabat Mater de Pergolèse avec Andreas Scholl, le Magnificat et la Messe en si mineur de Bach, La Voix humaine, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, le Requiem et la Grande Messe en ut mineur de Mozart, le Messie et le Dixit Dominus de Händel, La Création et le Stabat Mater de Haydn, la Symphonie n°4 de Mahler, Didon et Énée (Belinda) de Purcell, le Requiem de Fauré… 

Elle a chanté sous la direction d’ Alain Altinoglu, Sylvain Cambreling, Marcus Creed, Paul Daniel, Ottavio Dantone, Stéphane Denève, Richard Egarr, Sir Mark Elder, Patrick Fournillier, Fabien Gabel, Paul Goodwin, Emmanuelle Haïm, Sigiswald Kuijken, Bernard Labadie, Ludovic Morlot, Kent Nagano, Kazushi Ono, Raphaël Pichon, Michel Plasson, Jérémie Rhorer, David Robertson, François-Xavier Roth, Christophe Rousset, Masaaki Suzuki, Marcello Viotti… et a collaboré avec des metteurs en scène de renom tels Robert Carsen, Patrice Caurier et Moshe Leiser, Mariame Clément, Piero Faggioni, Christophe Honoré, Benoît Jacquot, Guy Joosten, Macha Makeïeff, Laurent Pelly, Olivier Py, Laura Scozzi, Jean-François Sivadier ou Dmitri Tcherniakov. 

Sa discographie comprend L’Heure rose, un projet consacré aux mélodies françaises de compositrices des 19ème et 20ème siècles et Les Amants trahis (Cantates de Rameau) avec Philippe Sly sous la direction de Luc Beauséjour tous deux chez Analekta, l’Intégrale des mélodies de Poulenc et l’Intégrale des mélodies de Fauré chez ATMA, Il Duello Amoroso (Händel) avec Andreas Scholl et l’Accademia Bizantina et Dixit Dominus / Ode for the anniversary of Queen Anne (Händel) avec l’Akademie für Alte Musik de Berlin tous deux chez Harmonia Mundi, Airs chantés : mélodies de Poulenc, Hahn et Daunais chez Ambroisie avec la pianiste française Delphine Bardin, L’Aiglon (Thérèse) d’Honegger et Ibert avec l’Orchestre Symphonique de Montréal et Kent Nagano chez Decca, Persée de Lully (rôle d’Andromède) avec le Concert Spirituel sous la direction d’Hervé Niquet chez Alpha et L’Ile inconnue de Reynaldo Hahn aux Editions Palazzetto Bru Zane. On la retrouve également sur DVD dans Les Dialogues des Carmélites de Poulenc (Soeur Constance), production du Bayerische Staatsoper de Munich de Dmitri Tcherniakov et dirigée par Kent Nagano chez BelAir Classiques et Les Boréades chez Erato.  

Parmi ses projets à venir : La Fille de Madame Angot à l’Opéra-Comique, à Avignon et Nice, le Requiem de Fauré à Utrecht et Amsterdam, le Gloria de Poulenc avec l’Orchestre Symphonique de Québec…